SXO : quand l’UX rencontre le SEO
À priori, on pourrait croire que le SXO (pour Search eXperience Optimization) complique le game : on avait déjà du mal à se conformer aux exigences SEO des moteurs de recherche, mais aussi à celles des utilisateurs finaux avec l’UX. Et voilà qu’une nouvelle mode pointe le bout de son nez : le SXO ! Et bien non, ce n’est pas une nouvelle tendance. On croit même qu’elle serait presque aussi vieille que le SEO. Explications.
On vous le concède une nouvelle fois : notre jargon n’aide pas toujours à s’y retrouver. Cependant, on l’aime bien cet acronyme de SXO.
Parce qu’il réunit en trois petites lettres une discipline incontournable (l’optimisation pour le référencement naturel, le SEO donc) et un domaine qui fait vibrer les LunaWebiens depuis plus de 15 ans (l’UX, pour expérience utilisateur).
Souvent, et longtemps, l’UX a été délaissé au profit du SEO — parce que ce dernier pouvait faire grimper vos KPI comme jamais. Mais depuis une paire d’années, l’UX a aussi fait ses preuves… pour occuper une place de choix dans les Internets mondiaux.
Le SXO, au service de votre taux de conversion
S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, ce serait celle-ci : le SXO œuvre à booster votre taux de conversion sur votre site web, application, boutique en ligne, et autres interfaces digitales.
Alors que le SEO vise à faire monter les pages de votre site dans les résultats d’un moteur de recherche, et que l’UX bûche sur l’expérience vécue et ressentie par l’utilisateur lorsqu’il manipule une interface ou pousse la porte d’un magasin.
Le SXO allie le meilleur des deux domaines pour concentrer les efforts sur ce fameux indicateur qu’est le taux de conversion, c’est-à-dire le pourcentage de visiteurs passifs devenus actifs ou engagés — abonnés à votre newsletter ou clients sur votre e-shop. Impossible d’avoir un bon taux de conversion si votre site web est en 40e position des résultats de Google, et si l’utilisateur ne trouve pas ce qu’il cherche une fois arrivé à bon port. Et c’est là que le SXO prend tout son sens.
Concrètement, comment on fait ?
En réalité, pas mal des actions liées au SXO sont déjà connues — mais pas forcément appliquées. Vous n’allez donc pas tomber de votre chaise en lisant ce qui suivra, mais peut-être aurez-vous envie de creuser davantage ce que vous avez remis à plus tard.
Le wording
Tout d’abord, ciseler chacun de vos textes (travailler avec minutie), qu’il s’agisse de vos fiches produits ou de vos actualités. Mais aussi de vos boutons d’actions, ou de vos tweets et autres posts sur les réseaux sociaux. Chacun doit répondre aux exigences du SEO côté optimisation pour les robots, et à celles de votre public cible convoité côté UX. Des choix pas toujours faciles à arbitrer tant vous devrez ménager sans cesse la chèvre et le chou.
Les parcours utilisateurs
Il vous faudra peaufiner le parcours utilisateur pour qu’il trouve son bonheur (celui qu’il avait en tête ou celui que vous lui présenterez)… rapidement. Et donc optimiser le temps de chargement, la navigation sur mobile, le maillage interne, mais aussi la fameuse customer journey qui fait l’objet de toutes nos attentions lors des ateliers experience maps.
Des travaux et une réflexion qui touchent tant à l’UX qu’au SEO, et qui visent à toujours englober les deux.
Finalement, si on peut ricaner du côté pas si nouveau que ça du SXO, cette discipline transverse est intéressante à plus d’un titre. Parce qu’elle met du sens là où on avait tendance à ne vouloir faire des courbettes qu’aux moteurs de recherche, au détriment des utilisateurs. Mais aussi d’ajouter de la qualité là où il n’y en avait pas ou plus.
Souhaitons donc bon vent au SXO !