[Replay] Webinaire Sobriété numérique
La sobriété est un concept en vogue qui s’applique à de nombreux secteurs dont le notre, le digital. Selon les définitions, la sobriété est la caractéristique de quelqu’un qui se comporte avec retenue ou encore la marque d’une absence d’ornements superflus. La sobriété numérique c’est un peu tout cela mêlé mais avec des méthodes et de la rigueur pour réussir à réduire l’empreinte écologique de notre usage du web. Des façons d’agir que vous pouvez apprendre dans le replay de ce webinaire.
[Mise à jour mai 2022 : nous avons créé un espace dédié à l’éco-conception web et la sobriété numérique collectant toutes nos productions]
Comment lutter contre le réchauffement climatique ? Une question qui appelle de nombreuses réponses, dont celle de la sobriété numérique. Avec des résultats que l’on peut espérer concret vu le poids malheureusement croissant du digital sur l’impact écologique.
Pour rappel, en 2020, il s’est vendu 458,2 millions d’ordinateurs et de tablettes à travers le monde, le nombre d’emails envoyés chaque jour dépasse les 300 milliards et le temps passé devant un écran ne fait qu’augmenter entre les usages professionnels et personnels…. Ainsi, en 2019, le numérique émettait deux fois plus de gaz à effet de serre que le secteur de l’aviation.
Pour réduire, cet impact tous les gestes comptent.
Les bonnes pratiques de la sobriété numérique
Durant notre webinaire sur la sobriété numérique, Nicolas Le Cam et Amélie Poirier, ont ainsi recensé quelques une des bonnes pratiques qui permettent à chacun de limiter l’impact du numérique. Cette démarche qui « consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens”, selon Frédéric Bordage, fondateur de l’association Green IT, s’applique à chaque étape du cycle de vie.
Par exemple, pour les biens et matériels, leur cycle de vie commence à leur achat, se poursuit durant leur utilisation et se termine à leur fin de vie, en général à la poubelle.
Tout l’intérêt est de voir comment limiter l’impact environnemental au cours du cycle de vie. Ainsi, plutôt que d’acheter un ordinateur, il peut être préférable d’en louer. Si un ordinateur « rame » trop pour un graphiste, plutôt que de le jeter, il faut réfléchir à l’attribuer à un salarié qui n’a pas les mêmes besoins techniques.
Autre exemple tiré d’un cas concret : Pôle emploi a réalisé 1,5 million d’euros d’économies en convainquant 40 % de ses collaborateurs d’éteindre leurs ordinateurs les soirs et week-ends. Un argument économique qui pourrait convaincre les derniers réticents à adopter de bonnes pratiques pour un quotidien plus responsable et durable.
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