LW : Quel parcours as-tu mené avant de prendre place à bord de l’Agence LunaWeb ?
Sandrine : je suis bioinformaticienne de formation, mais codeuse dans l’âme, et c’est finalement cet aspect qui a prévalu dans ma vie professionnelle. Alors que je me prédestinais au monde de la Recherche, les entrepôts de données et les interfaces web m’ont fait bifurquer vers une carrière en freelance de développeuse web, sous le joli nom de « L’oiseau web ».
Mais cette activité en indépendante ne me permettait pas de me consacrer pleinement au code, et les aspects commerciaux, marketing et administratifs s’avéraient trop présents. J’ai donc rejoint le monde de l’entreprise pour quelques aventures fort intéressantes … avant de trouver en LunaWeb le vaisseau et l’équipage que je cherchais.
LW : Aujourd’hui en poste au sein de l’équipage LunaWeb, peux-tu nous parler de ta mission ? Quelle est ta journée type ?
Sandrine : en tant que développeuse back-end, je m’occupe des rouages de nos applications, tout ce qui va faire vivre les maquettes des web designers et les interfaces des développeurs front-end. Je leur donne leur profondeur fonctionnelle, depuis l’inscription à la newsletter jusqu’au suivi de commande, en passant par le moteur de recherche, la connexion à des APIs externes et bien d’autres encore. À ce titre, mon travail participe pleinement à l’expérience finale de l’utilisateur, et je vous en parle d’ailleurs sur le blog dans la série « UX et développement back-end ».
Ma mission commence dès le début d’un projet par des recommandations techniques, continue avec le développement de l’application et se poursuit avec la maintenance et les évolutions fonctionnelles. Avec, en à-côtés, les problématiques de R&D, les chasses aux bugs, …
En parallèle, j’exerce également la fonction de déléguée à la protection des données (aussi connu sous le nom de DPO). Le respect des données des utilisateurs, leur bon usage et leur protection sont des sujets qui me tiennent à cœur, et c’est donc tout naturellement que j’ai pris la décision de décortiquer chacun des 99 articles du Règlement Général sur la Protection des Données et de guider LunaWeb sur ces nouveaux chemins.
Tout cela donne des journées parfois très hétéroclites, rythmées par les aléas du planning et les urgences client, les périodes de développements intenses, les cartographies minutieuses des données utilisateurs, les tests de nouvelles solutions techniques … et rien ne vaut de les commencer en dégustant une délicieuse infusion de plantes cueillies dans mon jardin.
“ Quelqu'un a amené le petit dej', ce matin ? ”
LW : Concernant les projets clients sur lesquels tu as œuvré, quel est ton meilleur souvenir ou ta meilleure anecdote qui mette en avant ton expertise ?
Sandrine : POP3 est à la fois mon meilleur souvenir et un projet dont je suis très fière. Il m’a marquée pour plusieurs raisons, notamment pour le challenge technique qu’il a représenté, et parce que, fait rare pour notre pôle back-end, j’ai eu un rôle prépondérant directement auprès de notre client du début à la fin du projet.
Pour contextualiser un peu, il s’agissait d’un projet de longue haleine ayant pour but final la création d’une plateforme d’appels d’offres pour de la revente de matériels roulants. En amont, nous avons conduit une AMO afin d’optimiser le cycle de vente et d’y préparer l’intégration de la future plateforme numérique. J’ai ensuite eu la part belle lors de la conception de la plateforme elle-même, lui donnant vie peu à peu au travers de wireframes débattus en ateliers chez POP3P. Puis j’ai commencé le développement, dans toute sa complexité : interfaçage avec l’ERP de POP3P, suivi détaillé de leurs achats pour les utilisateurs, dashboard complet pour piloter les ventes pour l’équipe POP3P, ….
Ce fut au final une très belle collaboration avec l’équipe de POP3P, qui continue encore aujourd’hui.
LW : Si tu devais citer un trait de personnalité qui te définit, quel serait-il ?
Sandrine : Je suis joueuse avant tout. Concevoir un algorithme optimisé ou bien identifier et résoudre un bug récalcitrant sont autant d’énigmes à résoudre. Analyser le RGPD me fait l’effet d’apprendre les règles d’un nouveau jeu. Et chercher la nouvelle pépite technique pour mieux répondre à nos problématiques a tout de la chasse au trésor.
LW : Merci Sandrine !